Tous les étudiants âgés de 18 à 28 ans peuvent prétendre à souscrire un prêt étudiant durant leurs études. Quelle que soit la raison de l’emprunt, les prêts étudiants sont soumis aux mêmes conditions d’assurances que les autres prêts. Afin de sécuriser le remboursement du capital, les banques demandent au souscripteur une assurance de prêt étudiant. Avec les garanties décès ou invalidité, les assurances de prêt étudiant couvrent l’assuré en cas d’impossibilité de remboursement.

Selon les différents besoins, payer un ordinateur, ses frais de scolarité ou faire face aux dépenses de la vie courante, chaque étudiant peut être amené à demander un prêt étudiant lors de son cursus de formation. Il y a alors deux possibilités pour obtenir un prêt étudiant.
Le crédit étudiant garanti par l’Etat permet de bénéficier d’un taux d’intérêt beaucoup plus faible que pour un prêt à la consommation classique. Il n’est cependant délivré que par certaines banques signataires d’une convention avec l’Etat.
La seconde possibilité, est de contracté un prêt étudiant bancaire auprès de n’importe quelle banque. Cette opportunité est souvent couplée à la nécessité de souscrire à une assurance de prêt étudiant.

Le prêt étudiant garanti par l’Etat

Alternative intéressante aux offres de prêt proposées par les établissements bancaires classiques, le prêt garanti par l’Etat est ouvert aux étudiants majeurs de moins de 28 ans. Sans condition de ressource, et sans caution parentale, il peut assurer l’obtention d’une somme allant jusqu’à 15 000 euros. L’Etat se porte ainsi garant auprès des banques partenaires par le biais de la Banque Publique d’Investissement (BPI France). C’est elle qui assurera le paiement des mensualités de remboursement en cas de défaillance de la part du souscripteur du prêt étudiant.

Pour en bénéficier, vous devez faire une demande directement auprès d’une des banques partenaires : la Société Générale, les Banques Populaires, le Crédit Mutuel, le CIC ou les Caisses d’épargne.
Vous n’avez pas l’obligation d’être déjà client de la banque pour faire une demande. La garantie de l’Etat ne vous assure pas pour autant de l’obtention du prêt. Si la banque estime que vous ne serez pas en mesure d’assurer le remboursement, elle peut décider de refuser la demande de prêt étudiant.

Les prêts étudiant proposés par les banques

Les différentes offres de prêts étudiants sont souvent plus compétitives et intéressantes que les offres classiques des crédits à la consommation. En fonction du niveau d’études et du cursus scolaire, les banques sont plus ou moins prêtes à accorder un crédit étudiant à un taux faible. Les meilleurs profils obtiennent les offres les plus intéressantes. Un étudiant d’une grande école, ou d’une filière réputée (HEC, Polytechniques, Sciences Politiques, école d’ingénieurs, etc.), dont les débouchés professionnels offriront un revenu important est toujours bien accueilli (accord pour des prêts jusqu’à 50 000 euros, taux de moins de 2%). A l’inverse, les cursus plus incertain (sciences humaines, art, spectacle, etc.) devront se contenter d’une enveloppe réduite, et d’un taux certainement plus élevé.

L’obligation d’une caution ?

Les banques, afin de donner leur accord pour un emprunt étudiant, demandent souvent la caution d’un tiers. A l’instar d’une assurance de prêt étudiant, c’est cette personne qui sera en charge d’assuré le remboursement si le souscripteur n’est plus en mesure de le faire lui-même. Dans la majorité des cas, il est fait appel aux parents pour assurer ce rôle. Il peut d’ailleurs être intéressant de solliciter le prêt étudiant dans la banque dont les parents sont clients.

Le remboursement du prêt étudiant

Le remboursement du prêt étudiant se fait de façon générale en deux parties :

  • La phase de différé : durée de franchise qui peut être totale ou partielle, elle correspond souvent au temps que durent les études. La franchise partielle permet de ne payer que les intérêts du prêt, et l’assurance du prêt étudiant. La franchise totale, elle, ne nécessite que le paiement de l’assurance de prêt étudiant. Dans le cas de la franchise totale, il faut rembourser la totalité une fois les études achevées. Si cette dernière peut s’avérer tentante, elle est plus coûteuse car une fois les études finies, il faut payer les intérêts sur le capital emprunté, et sur le capital reporté en plus du crédit en lui-même.
  • La phase d’amortissement : elle intervient après la période de franchise du prêt étudiant, et correspond à la phase effective de remboursement de l’emprunt contracté.

La période de franchise peut s’étaler sur une période de 2 à 7 ans. Le crédit, dans sa globalité, (phase de franchise et remboursement) ne peut s’étendre sur une durée supérieure à 9 ou 10 ans. Plus la période de franchise et de rembourse différé sera longue, plus la période de paiement sera, elle, courte. Les mensualités à rembourser seront donc plus importantes.

Dans certaines banques, il est par ailleurs possible de débloquer les sommes au fur et à mesure des années d’études. Sur un emprunt étudiant global de 30 000 euros, il est possible de toucher 10 000 euros chaque année.

Il est également toujours possible de rembourser le montant total du prêt avant la date prévue, et ce sans avoir à payer des pénalités (selon la loi Scrivener de 1978).

Les avantages d’un prêt étudiant

  • Bénéficier d’un taux d’intérêt plus faible que les autres crédits à la consommation, en moyenne inférieur à 3,5%.
  • La possibilité, selon les banques et les offres d’être exonéré des frais de dossier, qui s’élèvent généralement de 30 à 40 euros.
  • La flexibilité de la mise à disposition de la somme, qui peut s’étaler en plusieurs fois.
  • La possibilité, selon le cursus de formation de bénéficier d’accords entre les banques et certaines grandes écoles. Ces dispositifs permettent aux étudiants emprunteurs d’obtenir

Les inconvénients et difficultés d’un prêt étudiant

  • Il n’y a bien souvent pas de crédit sans caution. Sans revenus fixes et réguliers, il ne sera pas possible d’obtenir un accord de prêt sans la caution d’un parent, ou d’un proche. Ses revenus et charges seront pris en compte dans le calcul du taux d’endettement, puisqu’il sera en charge de rembourser le crédit en cas de défaillance de l’emprunteur (sauf si le remboursement entre dans le cadre de l’assurance de prêt étudiant et est pris en charge par celle-ci).
  • Les remboursements débutent une fois l’entrée dans la vie active effectuée, ou dès la fin de la période correspondant à la durée des études. Il convient donc de s’assurer contre les risques de chômage avec une assurance de prêt étudiant qui propose cette garantie.
  • Si les élèves dans une filière reconnue rémunératrice ne rencontrent pas de problème pour obtenir un prêt auprès des banques, ceux dans une filière courte, professionnelle ou même universitaire peuvent rencontrer des difficultés. Selon le profil, l’accueil des banques et le taux proposé peut considérablement varié.

L’assurance de prêt étudiant

L’accord pour débloquer un prêt étudiant, est, dans la majorité des cas conditionné à la souscription d’une assurance de prêt étudiant. Même si elle n’est pas obligatoire lors de la demande, elle permet à la banque de s’assurer du remboursement du capital dû dans les cas de décès, invalidité ou incapacité de travail temporaire ou permanente. L’assurance de prêt étudiant est bien souvent nécessaire à obtenir un avis favorable sur votre dossier.

De façon générale, si les emprunteurs ne sont légalement pas tenus obligatoirement de souscrire à une assurance de prêt lors d’une demande d’emprunt (crédit à la consommation, prêt immobilier, crédit auto, etc.), la plupart des banques ne donnent aujourd’hui leur accord que si l’emprunteur dispose d’un contrat d’assurance de prêt.
Il en va de même, pour les jeunes emprunteurs demandant un emprunt étudiant. Ils doivent nécessairement souscrire à une assurance de prêt étudiant.

Le contrat d’assurance doit généralement présenter au moins deux types de garantie basiques : la garantie décès et la garantie PTIA. Ces deux garanties permettent aux banques de bénéficier d’un remboursement du capital restant dû. Dans le cas où l’étudiant emprunteur se retrouve dans l’impossibilité de rembourser lui-même le prêt, l’assurance de prêt étudiant prend alors le relais. Différents dispositifs de protection ont été mis en place afin de permettre aux jeunes emprunteurs de souscrire uniquement aux offres qu’ils jugeront les plus adaptées à leurs besoins. Notamment la possibilité de souscrire l’assurance de prêt étudiant en passant par une délégation d’assurance.

En application depuis septembre 2010, la loi Lagarde en est le meilleur exemple. Elle fait figure de dispositif clé à savoir avant la souscription à une assurance de prêt étudiant. En effet, grâce à cette loi, qui bénéficie à tous les emprunteurs, les étudiants y compris, il est possible de choisir en toute liberté son assurance de prêt.

La délégation d’assurance de prêt, une solution avantageuse

Il s’agit d’opter pour une assurance de prêt étudiant externe ou « individuelle » en faisant une délégation d’assurance de prêt étudiant, et ainsi, de refuser l’offre de groupe généralement proposée par la banque prêteuse.
En complément de la loi Lagarde, les emprunteurs peuvent également résilier leur contrat d’assurance de prêt, notamment étudiant, dans un délai de 12 mois après signature du contrat, en faisant cette foi-ci jouer la loi Hamon. S’ils désirent souscrire à une autre offre, plus intéressante, la possibilité leur en est ainsi offerte, sans frais de résiliation. Il faut néanmoins que les garanties proposées dans le contrat obtenu en délégation d’assurance de prêt étudiant soient au moins équivalentes à celles présentées dans le contrat groupe.

Les différentes offres d’assurance de prêt étudiant actuellement sur le marché sont très nombreuses. Avant de signer un quelconque contrat et de vous engager envers une compagnie d’assurance, il vaut mieux bien comparer les différentes offres disponibles. Il est ainsi ensuite facile de faire son choix en fonction des différents tarifs et garanties proposés.

Les garanties de l’assurance de prêt étudiant

La garantie décès
C’est la garantie obligatoire pour tous les crédits en France. En cas de décès de l’emprunteur (dans le cadre d’un crédit immobilier), elle permet aux héritiers de pouvoir récupérer le bien immobilier sans avoir à rembourser le crédit en cours. Si le souscripteur de l’assurance de prêt étudiant décède, les sommes encore dues à l’organisme prêteur sont directement versées par l’assureur de prêt (selon le tableau d’amortissement et la limite du montant garanti prévu dans votre contrat d’assurance de prêt).

La garantie PTIA
En règle générale, la garantie PTIA est souvent couplée à l’assurance décès. Elle permet de couvrir l’invalidité physique ou mentale constatée. Invalidité rendant l’assuré incapable d’exercer une activité rémunératrice, et dépendant d’une tierce personne pour l’accompagner et l’assister dans les activités de la vie quotidienne. Si l’assuré perd totalement son autonomie, le contrat d’assurance de prêt étudiant assure le remboursement restant dû du capital à la banque.

La garantie IPT
Elle prend en charge le remboursement en cas d’invalidité physique ou mentale permanente et totale, et qui l’empêcherait d’exercer une activité professionnelle. Le taux d’invalidité reste tout de même en dessous de celui couvert par la garantie PTIA.
Sous réserve d’un taux d’invalidité supérieur ou égal à 66% (taux généralement constaté, mais non réglementé, il peut varier selon votre contrat d’assurance de prêt étudiant), l’assureur prend en charge l’emprunt. Calcul du taux d’invalidité :

  • Il est estimé en fonction du barème du Droit Commun, et du taux d’invalidité fonctionnelle constaté.
  • Selon l’invalidité professionnelle. Lorsque l’assuré n’est plus capable d’exercer à 100% de ses capacités les fonctions demandées par sa profession (fondé sur la profession occupée au moment du sinistre).

La garantie IPP
Lorsque l’assuré n’est plus du tout en mesure d’exercer un quelconque type d’activité professionnelle lui assurant un salaire. Elle n’est souscrite uniquement en complément de la garantie IPT. Elle permet de renforcer la couverture ainsi que les garanties du contrat d’assurance de prêt étudiant pour une incapacité comprise entre 33% et 66%.

La garantie ITT
Elle entre en compte si l’assuré se retrouve dans l’incapacité complète et entière, mais de façon temporaire d’exercer son activité professionnelle. Elle intervient généralement à partir du 91ème jour d’arrêt de travail, après une période de carence de 90 jours. Souvent modulable, de 30 à 180 jours, le délai de carence varie selon le type de contrat d’assurance de prêt étudiant souscrit.

L’assurance chômage, ou garantie perte d’emploi
Elle joue si l’assuré se retrouve en situation de perte d’emploi, pendant une période maximale de 2 ans. Les conditions de cette garantie sont très variables, selon les différentes offres de contrats d’assurance de prêt étudiant. Contraignantes et également très précises elles peuvent différer sur :

  • le délai de carence. Il varie généralement de 6 mois à 1 an. C’est la période de latence avant que la perte d’activité ne soit prise en compte.
  • le pourcentage de couverture de la mensualité. Il peut varier de 25% à 100% selon les différentes options choisies à la souscription du contrat d’assurance de prêt étudiant.
  • la franchise peut s’étendre de 3 à 6 mois avant le début de l’indemnisation.
  • selon le type de contrat d’assurance de prêt étudiant, l’assureur de prêt peut demander que vous ayez bénéficié d’un contrat de travail à durée indéterminée (CDI) pendant une période d’au moins 12 mois avant la perte de l’emploi.
  • le coût de cette garantie. Il peut varier entre 0,25% et 1% du coût global selon le profil, le degré de couverture choisi ainsi que les compagnies d’assurance de prêt étudiant.

Ce type de garanties d’assurance de prêt étudiant concerne avant tout la phase de remboursement, et est utile une fois la période de différé passée. Elle permet de couvrir le bénéficiaire de l’assurance de prêt étudiant entré dans la vie active, exerçant une activité professionnelle.
diant durant leurs études. Quelle que soit la raison de l’emprunt, les prêts étudiants sont soumis aux mêmes conditions d’assurances que les autres prêts. Afin de sécuriser le remboursement du capital, les banques demandent au souscripteur une assurance de prêt étudiant. Avec les garanties décès ou invalidité, les assurances de prêt étudiant couvrent l’assuré en cas d’impossibilité de remboursement.

Selon les différents besoins, payer un ordinateur, ses frais de scolarité ou faire face aux dépenses de la vie courante, chaque étudiant peut être amené à demander un prêt étudiant lors de son cursus de formation. Il y a alors deux possibilités pour obtenir un prêt étudiant.
Le crédit étudiant garanti par l’Etat permet de bénéficier d’un taux d’intérêt beaucoup plus faible que pour un prêt à la consommation classique. Il n’est cependant délivré que par certaines banques signataires d’une convention avec l’Etat.
La seconde possibilité, est de contracté un prêt étudiant bancaire auprès de n’importe quelle banque. Cette opportunité est souvent couplée à la nécessité de souscrire à une assurance de prêt étudiant.

Le prêt étudiant garanti par l’Etat

Alternative intéressante aux offres de prêt proposées par les établissements bancaires classiques, le prêt garanti par l’Etat est ouvert aux étudiants majeurs de moins de 28 ans. Sans condition de ressource, et sans caution parentale, il peut assurer l’obtention d’une somme allant jusqu’à 15 000 euros. L’Etat se porte ainsi garant auprès des banques partenaires par le biais de la Banque Publique d’Investissement (BPI France). C’est elle qui assurera le paiement des mensualités de remboursement en cas de défaillance de la part du souscripteur du prêt étudiant.

Pour en bénéficier, vous devez faire une demande directement auprès d’une des banques partenaires : la Société Générale, les Banques Populaires, le Crédit Mutuel, le CIC ou les Caisses d’épargne.
Vous n’avez pas l’obligation d’être déjà client de la banque pour faire une demande. La garantie de l’Etat ne vous assure pas pour autant de l’obtention du prêt. Si la banque estime que vous ne serez pas en mesure d’assurer le remboursement, elle peut décider de refuser la demande de prêt étudiant.

Les prêts étudiants proposés par les banques

Les différentes offres de prêts étudiants sont souvent plus compétitives et intéressantes que les offres classiques des crédits à la consommation. En fonction du niveau d’études et du cursus scolaire, les banques sont plus ou moins prêtes à accorder un crédit étudiant à un taux faible. Les meilleurs profils obtiennent les offres les plus intéressantes. Un étudiant d’une grande école, ou d’une filière réputée (HEC, Polytechniques, Sciences Politiques, école d’ingénieurs, etc.), dont les débouchés professionnels offriront un revenu important est toujours bien accueilli (accord pour des prêts jusqu’à 50 000 euros, taux de moins de 2%). A l’inverse, les cursus plus incertain (sciences humaines, art, spectacle, etc.) devront se contenter d’une enveloppe réduite, et d’un taux certainement plus élevé.

L’obligation d’une caution ?

Les banques, afin de donner leur accord pour un emprunt étudiant, demandent souvent la caution d’un tiers. A l’instar d’une assurance de prêt étudiant, c’est cette personne qui sera en charge d’assuré le remboursement si le souscripteur n’est plus en mesure de le faire lui-même. Dans la majorité des cas, il est fait appel aux parents pour assurer ce rôle. Il peut d’ailleurs être intéressant de solliciter le prêt étudiant dans la banque dont les parents sont clients.

Le remboursement du prêt étudiant

Le remboursement du prêt étudiant se fait de façon générale en deux parties :

  • La phase de différé : durée de franchise qui peut être totale ou partielle, elle correspond souvent au temps que durent les études. La franchise partielle permet de ne payer que les intérêts du prêt, et l’assurance du prêt étudiant. La franchise totale, elle, ne nécessite que le paiement de l’assurance de prêt étudiant. Dans le cas de la franchise totale, il faut rembourser la totalité une fois les études achevées. Si cette dernière peut s’avérer tentante, elle est plus coûteuse car une fois les études finies, il faut payer les intérêts sur le capital emprunté, et sur le capital reporté en plus du crédit en lui-même.
  • La phase d’amortissement : elle intervient après la période de franchise du prêt étudiant, et correspond à la phase effective de remboursement de l’emprunt contracté.

La période de franchise peut s’étaler sur une période de 2 à 7 ans. Le crédit, dans sa globalité, (phase de franchise et remboursement) ne peut s’étendre sur une durée supérieure à 9 ou 10 ans. Plus la période de franchise et de rembourse différé sera longue, plus la période de paiement sera, elle, courte. Les mensualités à rembourser seront donc plus importantes.

Dans certaines banques, il est par ailleurs possible de débloquer les sommes au fur et à mesure des années d’études. Sur un emprunt étudiant global de 30 000 euros, il est possible de toucher 10 000 euros chaque année.

Il est également toujours possible de rembourser le montant total du prêt avant la date prévue, et ce sans avoir à payer des pénalités (selon la loi Scrivener de 1978).

Les avantages d’un prêt étudiant

  • Bénéficier d’un taux d’intérêt plus faible que les autres crédits à la consommation, en moyenne inférieur à 3,5%.
  • La possibilité, selon les banques et les offres d’être exonéré des frais de dossier, qui s’élèvent généralement de 30 à 40 euros.
  • La flexibilité de la mise à disposition de la somme, qui peut s’étaler en plusieurs fois.
  • La possibilité, selon le cursus de formation de bénéficier d’accords entre les banques et certaines grandes écoles. Ces dispositifs permettent aux étudiants emprunteurs d’obtenir

Les inconvénients et difficultés d’un prêt étudiant

  • Il n’y a bien souvent pas de crédit sans caution. Sans revenus fixes et réguliers, il ne sera pas possible d’obtenir un accord de prêt sans la caution d’un parent, ou d’un proche. Ses revenus et charges seront pris en compte dans le calcul du taux d’endettement, puisqu’il sera en charge de rembourser le crédit en cas de défaillance de l’emprunteur (sauf si le remboursement entre dans le cadre de l’assurance de prêt étudiant et est pris en charge par celle-ci).
  • Les remboursements débutent une fois l’entrée dans la vie active effectuée, ou dès la fin de la période correspondant à la durée des études. Il convient donc de s’assurer contre les risques de chômage avec une assurance de prêt étudiant qui propose cette garantie.
  • Si les élèves dans une filière reconnue rémunératrice ne rencontrent pas de problème pour obtenir un prêt auprès des banques, ceux dans une filière courte, professionnelle ou même universitaire peuvent rencontrer des difficultés. Selon le profil, l’accueil des banques et le taux proposé peut considérablement varié.

L’assurance de prêt étudiant

L’accord pour débloquer un prêt étudiant, est, dans la majorité des cas conditionné à la souscription d’une assurance de prêt étudiant. Même si elle n’est pas obligatoire lors de la demande, elle permet à la banque de s’assurer du remboursement du capital dû dans les cas de décès, invalidité ou incapacité de travail temporaire ou permanente. L’assurance de prêt étudiant est bien souvent nécessaire à obtenir un avis favorable sur votre dossier.

De façon générale, si les emprunteurs ne sont légalement pas tenus obligatoirement de souscrire à une assurance de prêt lors d’une demande d’emprunt (crédit à la consommation, prêt immobilier, crédit auto, etc.), la plupart des banques ne donnent aujourd’hui leur accord que si l’emprunteur dispose d’un contrat d’assurance de prêt.
Il en va de même, pour les jeunes emprunteurs demandant un emprunt étudiant. Ils doivent nécessairement souscrire à une assurance de prêt étudiant.

Le contrat d’assurance doit généralement présenter au moins deux types de garantie basiques : la garantie décès et la garantie PTIA. Ces deux garanties permettent aux banques de bénéficier d’un remboursement du capital restant dû. Dans le cas où l’étudiant emprunteur se retrouve dans l’impossibilité de rembourser lui-même le prêt, l’assurance de prêt étudiant prend alors le relais. Différents dispositifs de protection ont été mis en place afin de permettre aux jeunes emprunteurs de souscrire uniquement aux offres qu’ils jugeront les plus adaptées à leurs besoins. Notamment la possibilité de souscrire l’assurance de prêt étudiant en passant par une délégation d’assurance.

En application depuis septembre 2010, la loi Lagarde en est le meilleur exemple. Elle fait figure de dispositif clé à savoir avant la souscription à une assurance de prêt étudiant. En effet, grâce à cette loi, qui bénéficie à tous les emprunteurs, les étudiants y compris, il est possible de choisir en toute liberté son assurance de prêt.

La délégation d’assurance de prêt, une solution avantageuse

Il s’agit d’opter pour une assurance de prêt étudiant externe ou « individuelle » en faisant une délégation d’assurance de prêt étudiant, et ainsi, de refuser l’offre de groupe généralement proposée par la banque prêteuse.
En complément de la loi Lagarde, les emprunteurs peuvent également résilier leur contrat d’assurance de prêt, notamment étudiant, dans un délai de 12 mois après signature du contrat, en faisant cette foi-ci jouer la loi Hamon. S’ils désirent souscrire à une autre offre, plus intéressante, la possibilité leur en est ainsi offerte, sans frais de résiliation. Il faut néanmoins que les garanties proposées dans le contrat obtenu en délégation d’assurance de prêt étudiant soient au moins équivalentes à celles présentées dans le contrat groupe.

Les différentes offres d’assurance de prêt étudiant actuellement sur le marché sont très nombreuses. Avant de signer un quelconque contrat et de vous engager envers une compagnie d’assurance, il vaut mieux bien comparer les différentes offres disponibles. Il est ainsi ensuite facile de faire son choix en fonction des différents tarifs et garanties proposés.

Les garanties de l’assurance de prêt étudiant

La garantie décès
C’est la garantie obligatoire pour tous les crédits en France. En cas de décès de l’emprunteur (dans le cadre d’un crédit immobilier), elle permet aux héritiers de pouvoir récupérer le bien immobilier sans avoir à rembourser le crédit en cours. Si le souscripteur de l’assurance de prêt étudiant décède, les sommes encore dues à l’organisme prêteur sont directement versées par l’assureur de prêt (selon le tableau d’amortissement et la limite du montant garanti prévu dans votre contrat d’assurance de prêt).

La garantie PTIA
En règle générale, la garantie PTIA est souvent couplée à l’assurance décès. Elle permet de couvrir l’invalidité physique ou mentale constatée. Invalidité rendant l’assuré incapable d’exercer une activité rémunératrice, et dépendant d’une tierce personne pour l’accompagner et l’assister dans les activités de la vie quotidienne. Si l’assuré perd totalement son autonomie, le contrat d’assurance de prêt étudiant assure le remboursement restant dû du capital à la banque.

La garantie IPT
Elle prend en charge le remboursement en cas d’invalidité physique ou mentale permanente et totale, et qui l’empêcherait d’exercer une activité professionnelle. Le taux d’invalidité reste tout de même en dessous de celui couvert par la garantie PTIA.
Sous réserve d’un taux d’invalidité supérieur ou égal à 66% (taux généralement constaté, mais non réglementé, il peut varier selon votre contrat d’assurance de prêt étudiant), l’assureur prend en charge l’emprunt. Calcul du taux d’invalidité :

  • Il est estimé en fonction du barème du Droit Commun, et du taux d’invalidité fonctionnelle constaté.
  • Selon l’invalidité professionnelle. Lorsque l’assuré n’est plus capable d’exercer à 100% de ses capacités les fonctions demandées par sa profession (fondé sur la profession occupée au moment du sinistre).

La garantie IPP
Lorsque l’assuré n’est plus du tout en mesure d’exercer un quelconque type d’activité professionnelle lui assurant un salaire. Elle n’est souscrite uniquement en complément de la garantie IPT. Elle permet de renforcer la couverture ainsi que les garanties du contrat d’assurance de prêt étudiant pour une incapacité comprise entre 33% et 66%.

La garantie ITT
Elle entre en compte si l’assuré se retrouve dans l’incapacité complète et entière, mais de façon temporaire d’exercer son activité professionnelle. Elle intervient généralement à partir du 91ème jour d’arrêt de travail, après une période de carence de 90 jours. Souvent modulable, de 30 à 180 jours, le délai de carence varie selon le type de contrat d’assurance de prêt étudiant souscrit.

L’assurance chômage, ou garantie perte d’emploi
Elle joue si l’assuré se retrouve en situation de perte d’emploi, pendant une période maximale de 2 ans. Les conditions de cette garantie sont très variables, selon les différentes offres de contrats d’assurance de prêt étudiant. Contraignantes et également très précises elles peuvent différer sur :

  • le délai de carence. Il varie généralement de 6 mois à 1 an. C’est la période de latence avant que la perte d’activité ne soit prise en compte.
  • le pourcentage de couverture de la mensualité. Il peut varier de 25% à 100% selon les différentes options choisies à la souscription du contrat d’assurance de prêt étudiant.
  • la franchise peut s’étendre de 3 à 6 mois avant le début de l’indemnisation.
  • selon le type de contrat d’assurance de prêt étudiant, l’assureur de prêt peut demander que vous ayez bénéficié d’un contrat de travail à durée indéterminée (CDI) pendant une période d’au moins 12 mois avant la perte de l’emploi.
  • le coût de cette garantie. Il peut varier entre 0,25% et 1% du coût global selon le profil, le degré de couverture choisi ainsi que les compagnies d’assurance de prêt étudiant.

Ce type de garanties d’assurance de prêt étudiant concerne avant tout la phase de remboursement, et est utile une fois la période de différé passée. Elle permet de couvrir le bénéficiaire de l’assurance de prêt étudiant entré dans la vie active, exerçant une activité professionnelle.