Qu’est-ce qu’une assurance de prêt immobilier paludisme ? Comment la souscrire ? Quelle assurance de prêt immobilier paludisme choisir ? On vous conseille !

Comment emprunter sans assurance de prêt immobilier paludisme ?

Vous souhaiter emprunter sans souscrire une assurance emprunteur ? Autant renoncer tout de suite à votre projet immobilier ! En effet, l’assurance de prêt immobilier est une des conditions imposées par la Banque pour tout accord de crédit immobilier. Si vous souffrez ou avez souffert de paludisme, il s’agit même, plus précisément, d’une assurance de prêt immobilier paludisme.

Sans assurance de prêt immobilier paludisme, ne vous faites pas d’illusions, aucune Banque ne vous accordera de crédit immobilier, quel que soit le montant à emprunter et quel que soit le projet d’achat (achat d’une résidence principale ou secondaire comme investissement locatif).

Obtenir un crédit immobilier n’est jamais gagné par avance ; les papiers à fournir sont nombreux et seront épluchés dans le moindre détail (avis d’imposition sur les 2 ou 3 dernières années, pièce d’identité, justificatif de domicile, copies des 3 derniers bulletins de salaire, justificatif d’apport personnel…)… tout comme sera scruté l’état de votre compte en banque des derniers mois : ne faites pas d’achat intempestif et surtout évitez d’être en découvert les mois précédents votre demande de prêt ! Au-delà de ces différents papiers, il vous faudra présenter un taux d’endettement de 33 % maximum, au moins 10 % d’apport personnel, des garants viables… et surtout une assurance de prêt immobilier paludisme signée, sans quoi aucun fond ne sera débloqué !

Pourquoi l’assurance de prêt immobilier est-elle aussi importante aux yeux des Banques ? Parce que c’est un contrat qui leur permet d’être sûr d’être remboursé, au cas où vous-même ne soyez plus en mesure de le faire. Une assurance emprunteur, comme l’assurance de prêt immobilier paludisme, garantit une prise en charge de tout ou partie du remboursement des échéances dues, en cas de maladie, d’accident ou de décès : les différentes modalités d’indemnisation sont définies dans le contrat, à la signature, et diffèrent selon les garanties mises en jeu. Vous aurez beau mettre en balance l’importance de votre bonne santé financière, rien n’y fera, pas d’assurance de prêt immobilier, pas de crédit immobilier.

Pour ne pas être obligé de renoncer à votre projet, faites appel à la délégation d’assurance qui saura vous orienter vers une assurance de prêt immobilier paludisme qui sécurise la Banque et qui vous soit le plus adaptée possible : eh oui, ne l’oubliez pas, l’assurance de prêt immobilier a aussi pour objectif de sécuriser l’emprunteur, n’y renoncez pas !

Comment puis-je être protégé avec une assurance de prêt immobilier paludisme ?

L’assurance de prêt immobilier paludisme est un contrat qui doit vous protéger tout au long de votre prêt immobilier. Dès lors, au moment de vous décider pour tel ou tel contrat d’assurance emprunteur, ne vous contentez pas de comparer les prix : ils ne sont pas représentatifs de la manière dont vous couvre une assurance de prêt immobilier. Vous devez ainsi être attentif à la qualité des garanties, leurs niveaux de couverture, leurs modes d’indemnisation et leurs modes d’application, et les exclusions formulées à chaque fois.

Vous pourrez trouver deux types de garanties d’assurance de prêt immobilier paludisme : les garanties principales et les garanties secondaires. Les garanties principales portent sur les couvertures proposées en cas de Décès et de PTIA, Perte Totale et Irréversible d’Autonomie. Il s’agit des garanties incluses a minima dans toutes les assurances de prêt, même si, selon les profils, certains emprunteurs ne peuvent parfois prétendre qu’à la garantie Décès. Les garanties dites secondaires ne le sont, dans les faits, absolument pas puisqu’il s’agit des garanties qui rentrent en jeu dans la prise en charge de l’incapacité et de l’invalidité. On peut également évoquer la garantie optionnelle Perte d’Emploi, que pourra éventuellement vous proposer votre assurance de prêt immobilier paludisme,

Comment choisir mon assurance de prêt immobilier paludisme ?

Pour souscrire une assurance de prêt immobilier paludisme, deux choix s’offrent à vous : soit contracter une assurance emprunteur de groupe, autrement dit assurance de prêt immobilier collective, soit contracter une assurance emprunteur individuelle. L’assurance de prêt immobilier collective est typiquement le contrat d’assurance de prêt immobilier paludisme que vous pourrez souscrire auprès de votre Banque. Il s’agit d’un contrat qui classe les emprunteurs dans de grandes catégories en fonction de quelques informations (âge, profession, bilan rapide de santé) afin de proposer un seul et même système de couvertures pour un tarif unique. Le problème étant que, dès que vous présentez un profil un peu soit atypique, vous ne pourrez pas souscrire l’ensemble des garanties, du moins au tarif normal. Et ce, que vos crises de paludisme soient lointaines, occasionnelles ou que vous en présentiez les premiers signes… Vous serez classé parmi les emprunteurs à risque de santé aggravé ; et, à ce titre, vous risquez d’être exclu de certaines garanties ou de devoir payer une surprime sur tout ou partie d’entre elles.

Au contraire en vous tournant vers la délégation d’assurance, vous augmentez vos chances de souscrire une assurance de prêt immobilier paludisme adaptée et pertinente, dont les coûts et les garanties seront affinés en fonction de votre profil.

Qu’est-ce que la délégation d’assurance me permettant de souscrire une assurance de prêt immobilier paludisme ?

Aujourd’hui, vous pouvez tout à fait changer votre assurance de prêt et souscrire à une assurance de prêt immobilier paludisme : on parle de délégation d’assurance.  Plusieurs lois abondent dans ce sens. Déjà en 2008, la Loi Chatel assurance emprunteur a obligé les assurances à informer leurs assurés du droit qu’était le leur de renouveler ou non leur contrat.

La Loi Lagarde, en date du 1er septembre 2010, stipule que non seulement les Banques ne peuvent pas imposer leur assurance de prêt collective, mais également qu’elles ne peuvent plus refuser un contrat d’assurance de prêt immobilier paludisme s’il présente des garanties équivalentes à celles de leur contrat maison.

En 2014, la Loi Hamon marque une nouvelle avancée en termes de délégation d’assurance. Désormais il vous est possible de résilier votre assurance emprunteur, s’il ne s’agit pas d’une assurance de prêt immobilier paludisme, même si l’offre de prêt est signée. Cependant, cette possibilité a une durée limitée : elle court la première année de votre prêt. Enfin, depuis janvier 2017 et la Loi Sapin 2 assurance emprunteur, vous avez la possibilité de résilier votre contrat d’assurance de prêt à la date anniversaire de la souscription de votre prêt.

Cette mesure est d’ores et déjà applicable aux offres de prêts émises à compter de la date de publication soit le 22 février.

Et dès le 1er janvier 2018, elle sera effective pour n’importe quel contrat d’assurance emprunteur.

Qu’est-ce que la maladie trop concernée par l’assurance de prêt immobilier paludisme ?

Pathologie infectieuse tropicale transmise à l’homme par un moustique femelle endémique de certaines régions d’Afrique, d’Amériques ou d’Asie, le paludisme est une maladie potentiellement mortelle. En 2016, l’Organisation Mondiale de la Santé a recensé 216 millions de cas de paludisme dans 91 pays, soit 5 millions de cas de plus qu’en 2015, parmi lesquels 445 000 décès, dont 70 % ont moins de 5 ans. En effet, le paludisme est un facteur majeur de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans et un enfant en meurt toutes les deux minutes. Les pays d’Afrique sont le plus lourdement touchés, avec 90% des cas de paludisme et 91% des décès dus à cette maladie. Pire, 80% des décès ont été concentrés sur une quinzaine de pays, tous situés en Afrique subsaharienne, hormis l’Inde.

La situation est d’autant plus inquiétante que les parasites semblent devenir résistants aux molécules antipaludiques et que les moustiques craignent de moins en moins les insecticides. Des traitements ne permettant pas la guérison mais contenant l’infection existent ; par contre, aujourd’hui, aucun vaccin n’est disponible pour lutter contre le paludisme.

En souscrivant une assurance de prêt immobilier paludisme, vous devez vérifier que les spécificités de cette maladie sont d’emblée prises en compte dans les garanties.

Puis-je faire appel à la convention AERAS pour bénéficier d’une assurance de prêt immobilier paludisme ?

Si votre Banque refuse votre dossier d’assurance, vous exclut de garanties nécessaires ou majore de manière trop importante vos cotisations vous pouvez vous tourner vers la Convention AERAS afin de bénéficier d’une assurance de prêt immobilier paludisme.

La convention s’assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé Aeras permet à une personne qui a ou a eu un problème grave de santé d’obtenir plus facilement un prêt immobilier.

Cette convention permet, depuis le 6 janvier 2007, aux personnes ayant des problèmes de santé aggravé d’assurer leur crédit immobilier. Il s’agit donc de tous ceux qui ne peuvent prétendre à une couverture aux conditions habituelles, sans majoration tarifaire ou exclusion de garanties.

Désormais, il leur est possible de bénéficier d’une assurance crédit emprunteur si le montant du prêt ne dépasse pas 320 000 euros et s’ils ne sont pas âgés de plus de 70 ans à date d’expiration du contrat.

La convention AERAS a défini trois degrés possibles d’examen d’une demande d’assurance de prêt immobilier hépatite. Le premier degré désigne celui où l’analyse du questionnaire de santé ne révèle pas de problème particulier : une proposition d’assurance emprunt est faite sans complication aucune. Par contre, si l’analyse pointe un risque de santé, le dossier est refusé et est soumis à un examen plus personnalisé qui valide : c’est le second degré. Si la demande est à nouveau rejetée (troisième et dernier degré d’examen possible), le dossier est automatiquement transmis à un « pool des risques très aggravés » c’est à dire un groupe de réassureurs. Au cas où le refus soit définitivement entériné, la banque se doit de proposer une garantie alternative à l’assurance, comme une caution ou une hypothèque, pour permettre à son client de mener à bien son projet. Cependant, elle reste seule juge de la valeur de cette garantie…